Attention : Chers lecteurs, overdose de sanctuaires & de temples assurée 😉 !
Je vous présente le sanctuaire Kamigano-jinja, dédié à la vénération de Kamo Wake-ikazuchi alias le Kami (divinité ou esprit du shintoïsme) du tonnerre. Cet édifice fait parti des 17 monuments inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
C’est l’un des plus vieux sanctuaires de Kyoto, en effet son origine remonte au 7ème siècle et est antérieure à l’établissement de la ville de Heian-Kyo (Kyoto).
De riches et généreux donateurs (souvent des entreprises) font régulièrement des dons de barils de saké aux temples pour se porter chance.
Le saké n’est pas un vin mais bien un alcool fermenté. Il est donc l’équivalent de notre bière. Il se compose donc schématiquement d’eau (la plus pure possible), de riz dont les variétés sont soigneusement sélectionnées et d’une levure typiquement japonaise, le koji.
Le saké peut se déguster chaud ou froid, en fonction des goûts de chacun mais surtout des plats qu’il accompagne.
Dans le commerce, il est conservé et vendu en bouteilles. Mais le mode de conservation traditionnel reste le baril.

Passons au sanctuaire Shimagamo, l’homologue de celui de Kamigamo qui se trouve à quelques kilomètres au nord.
L’enceinte de ce monument comprend de magnifiques bâtiments en bois de coloris vermillon, des ponts courbés sur des petits cours d’eau et plusieurs sanctuaires plus petits.
C’est un lieu rafraîchissant l’été et de nombreux visiteurs y viennent, de jour comme de nuit, pour profiter de l’environnement paisible.

Le sanctuaire Yasaka ou de Gion a été initialement construit en l’an 656 pour la divinité Gozu Tenn et réédifié de 1654 à 1664. A présent, cet édifice est dédié au kami Susa-no-o, dieu de la Mer.
Le quartier de Gion à Kyoto est un district érigé au Moyen-Age. Au fur et à mesure des époques il a servi de halte aux voyageurs puis est devenu une zone prisée et connue pour ses geishas.
Le sanctuaire Fushimi Inari-taisha est un véritable complexe, composé de quelques sanctuaires reliés par des chemins pratiquement couvert de torii. Des centaines de torii peints en rouge vif (tirant sur le orange) se succèdent sur plusieurs kilomètres. A l’arrière de chaque torii est gravé le nom de son donateur (dont la plupart sont des entreprises, ce qui n’est pas étonnant quand on pense au prix qu’un seul de ces torii peut coûter…).


On reconnaît les sanctuaires shintoïstes aux torii situés à l’entrée. Ils sont souvent ornés de blanc et de rouge, couleurs rituelles masculine et féminine.
Après l’effort, le réconfort avec un déjeuner à la japonaise.
Le bâtiment es entièrement recouvert d’or pur, à l’exception du rez-de-chaussée. Il contient des reliques de Bouddha à l’intérieur.
D’un point de vue architectural, c’est un temple harmonieux et élégant qui regroupe trois types d’architectures différents :
Sur le toit du pavillon se trouve la sculpture d’un Fenghuang doré (phœnix chinois) qui symbolise la prospérité de Yoshimitsu (shogun bâtisseur du temple vers 1397).